3.07.2022

Les Psychopathes Majuscules, leur empire otaniste et leur "paix" de génocide, de saccage et de mensonges

Les Psychopathes Majuscules, leur empire otaniste et leur "paix" de génocide, de saccage et de mensonges.



Par Cecilia Zamudio 

Ceux qui ont perpétré des bombardements, des massacres et des pillages contre l’Irak, la Libye, la Syrie, la Yougoslavie, la Colombie, le Yémen, la Somalie, l’Afghanistan, la Palestine, le Congo, l’Indonésie et des dizaines d’autres pays, en les bombardant par le biais de leur OTAN ou par le biais des régimes fascistes qu’ils soutiennent, en entraînant des armées génocidaires, des hordes de paramilitaires et de fanatiques religieux, en fomentant des coups d’État et des exterminations politiques, nous disent qu’ils sont les grands "défenseurs de la paix". 


Les Psychopathes Majuscules, prédateurs de l’humanité, nous disent que les "mauvais" sont ceux qui ne s’agenouillent pas devant leur volonté... Et c’est pourquoi toute l’humanité doit répudier le pays qui a osé refuser l’encerclement de l’OTAN (la plus grande force de guerre existante). 


Les Psychopathes Majuscules, responsables de millions de morts pour saccager des pays, nous intoxiquent à travers leur appareil médiatique : en diabolisant à coups  d’omissions et de mensonges le pays qui décide de se défendre d’un encerclement de bases militaires et qui décide de défendre un peuple frère contre les bombardements exécutés depuis huit ans par le régime néonazi voisin installé et armé, précisément, par les psychopathes majuscules qui s’érigent en  maîtres du monde et en donneurs de leçons...


Les États-Unis, l’Union européenne et leur OTAN (que certains appellent déjà "Organisation terroriste de l’Atlantique Nord", en raison du nombre d’assassinats qu’elle a commis contre les peuples dont elle convoite les ressources) nous disent de condamner le pays qui ose réagir contre son siège, qui ose intervenir pour dénazifier ce que les États-Unis et l’UE se sont chargés de nazifier pendant de longues années à coup de soutien et de ressources à un régime néonazi. On nous dit qu’il faut condamner celui qui ose vouloir arrêter le génocide contre le Donbass perpétré par le régime ukrainien ; Génocide tellement financé et encouvert par l’Occident qu’on lui avait imposé une pierre tombale de silence médiatique.


À coup de manipulation médiatique, l’impérialisme étatsunien et européen impose son récit et fait passer les bourreaux pour les victimes : on nous martèle chaque jour que la "victime" est précisément ce régime néonazi qu’ils ont installé et armé en Ukraine pour servir de porte-avions contre la Russie et pour massacrer les populations du Donbass, d’ascendance russe.


On nous dit que "le peuple ukrainien doit être sauvé des méchants russes", mais on ne nous dit pas que l’opération russe a commencé en réponse à 8 ans de bombardements sur Lougansk et Donetsk, des années de violations des accords diplomatiques de Minsk par l’Ukraine, et que c’est une opération contre le régime ukrainien et ses bataillons néonazis, et non contre le peuple ukrainien qui souffre également des néonazis installés au pouvoir depuis le coup d’État de 2014.


Le régime néo-nazi d’Ukraine, en plus de perpétrer le génocide contre le Donbass, a interdit des partis (dont le parti communiste), a emprisonné et persécuté avec acharnement les antifascistes ukrainiens, a brûlé vifs des dizaines de syndicalistes et communistes en incendiant la maison des syndicats d’Odessa (48 personnes tuées et plus de 100 disparues). Le régime néo-nazi d’Ukraine  réprime le peuple ukrainien lui-même, persécute les Russes, les Hongrois et les Roms, a introduit la glorification de figures nazies dans les contenus éducatifs, a promulgué une loi de discrimination raciale (en ligne directe avec sa politique de « nettoyage ethnique »), a privatisé des entreprises et des services publics, a livré les ressources de l’Ukraine à des multinationales des États-Unis, l’UE et ses partenaires, a ployé sa souveraineté aux États-Unis, a appauvri la classe ouvrière ukrainienne au point de réduire les femmes les plus appauvries en "ventres à louer de l’Europe", etc.


Les psychopathes majuscules nous disent qu’armer des néonazis et fomenter un génocide contre l’ethnie russe, en assassinant 14000 personnes en 8 ans, est quelque chose de merveilleusement "pacifique et démocratique", et ils nous interdisent même d’écouter la version du pays qu’ils ordonnent de condamner : Ils censurent les médias russes, au cas où nous aurions l’idée de nous informer en dehors de la camisole de force établie. De cette façon, et profitant de l’ignorance qu’ils ont cultivée pendant des années chez les masses, ils parviennent à remplir des places entières avec des gens télécommandés pour soutenir un régime néonazi.


Les Psychopathes Majuscules, à l’ apogée de leur Dictature du Capital, intoxiquent les masses avec des mensonges aussi grossiers que de faire passer un jeu vidéo pour un "bombardement russe" ; ou aussi infâmes que de faire passer les adieux déchirants d’un père et de sa fille fuyant les bombardements ukrainiens en direction de la Russie, comme "fuyant les Russes"; ou aussi pervers que d’utiliser les images des victimes des bombardements indiscriminés perpétrés par l’Ukraine contre le Donbass pour les faire passer comme "victimes des bombardements russes». Ils parviennent ainsi à convaincre une foule de dupes, en manipulant leurs esprits et en réduisant leurs capacités cognitives.


Les   Psychopathes Majuscules enrôlent même des civils dans leur guerre contre la Russie. Un nombre incalculable de fascistes, intoxiqués de russophobie, se dirigent vers l’Ukraine, où leur sont remises les "pacifiques" armes payées par le "fonds pour la paix" extorqué aux peuples par des institutions internationales au service de l’impérialisme : la nazification de l’Europe continue, et avec des fonds publics.


Depuis les ambassades d’Ukraine, dans divers pays, ils publient des annonces pour enrôler des civils. Au comble du cynisme, ils cherchent à enrôler comme chair à canon des personnes de peuples africains, latino-américains et asiatiques, c’est-à-dire de ces mêmes peuples que le régime néo-nazi ukrainien discrimine et méprise : Dans une claire logique capitaliste, ils savent que c’est dans les pays les plus appauvris par le pillage transnational qu’ils vont trouver le plus d’êtres humains affamés prêts à essayer le mercenariat. Le suprémacisme européen, dans son essence néocoloniale, conçoit l’Afrique, l’Asie et l’Amérique latine comme de simples réservoirs de ressources naturelles et humaines.


Les Psychopathes Majuscules pourraient simplement renoncer à leur ignominie d’installer des bases nucléaires aux portes de la Russie, arrêter le génocide qu’ils commettent contre le Donbass, accepter que les néonazis soient jugés (qui sont les revendications raisonnables et justes de la Russie), mais au contraire, les Psychopathes Majuscules choisissent d’augmenter la nazification et de multiplier la capacité de guerre de leur gigantesque OTAN.


Les Psychopathes préparent une guerre aux proportions majuscules : La classe exploiteuse des pays otanistes ne pense qu’aux millions qu’elle gagnera avec une macro guerre. Les milliardaires fabricants d’armes capitalisent en pillant les budgets publics des pays ; ces budgets payés par la classe ouvrière avec ses impôts, ces mêmes budgets qui seront retirés à la santé publique, à l’éducation, aux retraites, aux services sociaux, en rendant les conditions de vie de la classe ouvrière encore plus précaires. Les entreprises étatsuniennes vendent le gaz 40% plus cher que le gaz russe, et elles s’assurent déjà des contrats moyennant leurs pratiques abjectes : elles capitalisent pléthoriques. Les prix de l’énergie grimpent et tout le reste avec : la classe ouvrière est étranglée. Le prix du blé augmente, et les populations du monde en situation de carence alimentaire sont poussées vers la famine.


Mais les Psychopathes Majuscules ne pensent qu’aux immenses richesses qu’ils vont piller s’ils affaiblissent ou s’emparent de la Russie. Les Psychopathes qui capitalisent moyennant l’exploitation de la classe ouvrière, le pillage de la nature et leurs guerres otanistes, se soucient bien peu d’entraîner l’humanité dans des souffrances encore plus atroces que celles qu’ils lui infligent déjà.

_____________________________


Dizaines de personnes ont été assassinées dans la Maison des Syndicats d’Odessa et plus de 100 personnes ont été disparues par les néo-nazis ukrainiens le 2 mai 2014. Assassinées à coups, d’autres brûlées vivantes, d’autres encore se sont lancées par les fenêtres en cherchant éviter le feu provoqué et ont été mises à mort alors qu’elles gisaient au sol, blessées ; le tout devant une foule empoisonnée de racisme et d’anticommunisme. La femme enceinte de la photographie fut étranglée avec le fil du téléphone par les néonazis ukrainiens.

_______________________

Traduction : Rose-Marie LOU, révision de traduction C. Zamudio


SEGUIR LEYENDO...

3.05.2022

Los Sicópatas Mayúsculos, su imperio otanista y su “paz” de genocidio, saqueo y mentiras

Los Sicópatas Mayúsculos, su imperio otanista y su “paz” de genocidio, saqueo y mentiras


Por Cecilia Zamudio / Viñeta de El Fisgón


Los que han perpetrado bombardeos, matanzas y saqueo contra Irak, Libia, Siria, Yugoslavia, Colombia, Yemen, Somalia, Afganistán, Palestina, Congo, Indonesia y un largo etcétera de países, bombardeándolos a través de su OTAN o bombardeándolos a través de regímenes fascistas por ellos apoyados, entrenando a ejércitos genocidas, hordas de paramilitares y fanáticos religiosos, urdiendo Golpes de Estado y Exterminios políticos, nos dicen que ellos son los grandes “defensores de la paz”. 


Los Sicópatas Mayúsculos, depredadores de la humanidad, nos dicen que los “malos” son los que no se arrodillan ante su voluntad... Y que por eso, toda la humanidad debe repudiar al país que se haya atrevido a rechazar el cerco de la OTAN (la mayor fuerza de guerra existente). 


Los Sicópatas Mayúsculos, responsables de millones de muertes para saquear países, nos intoxican a través de su aparato mediático: demonizando a punta de omisiones y mentiras al país que decida defenderse de un cerco de bases militares y que decida defender a un pueblo hermano de los bombardeos que durante 8 años han sido ejecutados por el vecino régimen neonazi instalado y armado, precisamente, por los sicópatas mayúsculos que van de amos y aleccionadores del mundo...


Estados Unidos, la Unión Europea y su OTAN (que algunos ya llaman “Organización Terrorista del Atlántico Norte”, en razón de la cantidad de asesinatos que ha cometido contra los pueblos cuyos recursos codicia) nos dicen que repudiemos al país que se atreve a reaccionar ante su asedio, que se atreve a intervenir para desnazificar lo que Estados Unidos y la UE se han encargado de nazificar durante largos años a golpe de apoyo y recursos a un régimen neonazi. Nos dicen que hay que repudiar al que se atreve a querer frenar el genocidio contra el Donbás perpetrado por el régimen de Ucrania; Genocidio tan financiado y amparado por Occidente que sobre él habían impuesto una lápida de silencio mediático.


A golpe de manipulación mediática, el imperialismo estadounidense y europeo impone su relato y hace pasar a los victimarios por las víctimas: nos martillean cada día que la “víctima” del asunto resulta ser precisamente ese régimen neonazi por ellos instalado y armado en Ucrania para servirles de portaaviones contra Rusia y para masacrar a las poblaciones del Donbás, de ascendencia rusa.


Nos dicen que “hay que salvar al pueblo ucraniano de los malvados rusos”, pero no dicen que la operación rusa empezó en respuesta a 8 años de bombardeos sobre Lugansk y Donetsk, años de incumplimientos de los acuerdos diplomáticos de Minsk por parte de Ucrania, y que es una operación contra el régimen ucraniano y sus batallones neonazis, no contra el pueblo ucraniano que también padece a los neonazis instalados en el poder desde el golpe de Estado de 2014. 


El régimen neonazi de Ucrania, además de perpetrar el Genocidio contra el Donbás, ha prohibido partidos (entre ellos al partido comunista), encarcela y persigue encarnizadamente a los antifascistas ucranianos, ha quemado vivos a decenas de sindicalistas y comunistas incendiando la casa de los sindicatos de Odesa (48 personas asesinadas y más de cien desaparecidas), reprime al propio pueblo ucraniano, persigue a la etnia rusa, húngara y 
a los gitanos, ha introducido la glorificación de figuras nazis en los contenidos educativos, ha privatizado empresas y servicios públicos, ha entregado los recursos de Ucrania a transnacionales de Estados Unidos, la UE y sus socios, ha entregado su soberanía a EEUU, ha empobrecido a la clase trabajadora ucraniana al punto de convertir a las mujeres más empobrecidas en “los vientres de alquiler de Europa”, etc.


Los sicópatas mayúsculos nos dicen que armar neonazis y fomentar el genocidio contra la etnia rusa, asesinando a 14.000 personas en 8 años, es algo maravillosamente “pacífico y democrático”, y nos prohíben hasta escuchar la versión del país que ordenan repudiar: censuran a los medios rusos, no vaya a ser que se nos ocurra informarnos por fuera de la camisa de fuerza establecida. De esa manera, y aprovechándose de la ignorancia que por años han cultivado en las masas, logran llenar plazas con gente teledirigida para aupar a un régimen neonazi.


Los Sicópatas Mayúsculos, en apogeo de su Dictadura del Capital, intoxican a las masas con mentiras tan burdas como hacer pasar un videojuego por “bombardeo ruso”, o tan infames como hacer pasar la desgarradora despedida de un padre y su hija huyendo de los bombardeos ucranianos hacia Rusia, como “huyendo de los rusos”; o tan perversas como utilizar las imágenes de las víctimas de bombardeos indiscriminados perpetrados por Ucrania contra el Donbás como “víctimas de bombardeos rusos”: así llegan a convencer a multitud de incautos, manipulándo su siquis y reduciendo sus capacidades cognitivas.


Los Sicópatas Mayúsculos enrolan incluso a civiles en su guerra contra Rusia. Un sin número de fascistas, intoxicados de rusofobia, se dirigen a Ucrania, dónde les son entregadas las “pacíficas” armas pagadas con el “fondo por la paz" burlado a los pueblos por instituciones internacionales al servicio del imperialismo: sigue la nazificación de Europa, y con fondos públicos.


Desde la propia embajada de Ucrania en diversos países, publican anuncios para enrolar a civiles. En el colmo del cinismo buscan enrolar como carne de cañón a personas de pueblos africanos, latinoamericanos y asiáticos, es decir provenientes de esos mismos pueblos que el régimen neonazi ucraniano discrimina y desprecia: en clara lógica capitalista saben que es en los países más empobrecidos por el saqueo transnacional que van a encontrar más seres humanos hambreados dispuestos a probar el mercenariato. El supremacismo europeo en su esencia neocolonial concibe a África, Asia y América Latina como meras bodegas de recursos naturales y humanos.


Los Sicópatas Mayúsculos podrían simplemente deponer su villanía de instalar bases nucleares a las puertas de Rusia, cesar el genocidio que perpetran contra el Donbás, aceptar que los neonazis sean juzgados (que son las razonables y justas reivindicaciones de Rusia); pero al contrario: los Sicópatas Mayúsculos eligen incrementar la nazificación y multiplicar la capacidad bélica de su descomunal OTAN. 


Los Sicópatas preparan una guerra de proporciones mayúsculas:  la clase explotadora de los países otanistas solamente piensa en los millones que ganará con una macro guerra. Los ya multimillonarios fabricantes de armas capitalizan saqueando los presupuestos públicos de los países, presupuestos que paga la clase trabajadora con sus impuestos, esos mismos presupuestos que serán retirados a la sanidad pública, a las pensiones, a los servicios sociales, precarizando todavía más las condiciones de vida de la clase trabajadora. Las empresas estadounidenses venden el gas un 40% más caro que el gas ruso, y ya se aseguran contratos con su abyecto accionar: capitalizan pletóricas. Los precios energéticos suben y con ellos todo lo demás; la clase trabajadora es exprimida. El precio del trigo sube, y las poblaciones del mundo en situación de carencia alimentaria se ven empujadas a mayor hambruna.


Pero los Sicópatas Mayúsculos solamente piensan en las riquezas inmensas que saquearán en caso de debilitar o hacerse con Rusia. Muy poco les importa, a los Sicópatas Mayúsculos que capitalizan mediante la explotación de la clase trabajadora, mediante el saqueo de la naturaleza y mediante sus guerras otanistas, el arrastrar a la humanidad a sufrimientos todavía más atroces que los que ya le imponen.


_____________________________
_____________________________

Imagen de los aterradores crimenes perpetrados por los neonazis ucranianos. Decenas de personas fueron asesinadas en la Casa de los Sindicatos de Odesa y más de 100 personas fueron desaparecidas por los neonazis ucranianos el 2 de mayo de 2014 . Decenas de personas fueron asesinadas a golpes, otras quemadas vivas, otras personas se tiraron por las ventanas buscando escapar del fuego y fueron rematadas heridas, a golpes, delante de una turba envenenada de racismo y anticomunismo. La mujer embarazada de la fotografía, fue ahorcada con el cable del teléfono por los neonazis ucranianos.




SEGUIR LEYENDO...

3.02.2022

La mentira y la censura para imponer el guión pro-OTAN


Por Cecilia Zamudio

La Dictadura del Capital de la UE censura el acceso a RT y medios Rusos: así podrá lavar todavía más el cerebro de las masas, hasta plegar la más mínima neurona a creer que los rusos son como en las películas estadounidenses, que la OTAN es amor y que los Nazis deben ser aclamados en las plazas. La Dictadura del Capital no quiere que se sepa que EEUU y la UE llevan 8 años armando al régimen NeoNazi de Ucrania para que masacre al Donbás, asesinando a 14.000 personas.


Probablemente otros países de la esfera de influencia de EEUU y la UE cometerán el mismo crimen de censura y desinformación total contra sus poblaciones. Úrsula Von Der Leyen, presidenta de la Comisión Europea, anunció en días pasados la censura contra los medios rusos: ahora es un hecho.

 ¿Es que la tan cacareada “libertad de expresión y de información” no importa? 

Evidentemente, esa cacareada “libertad de expresión y de información” es una estafa bajo el capitalismo, pues es la clase explotadora la que posee los medios de producción y de difusión, e impone su visión del mundo, sus parámetros y sus manipulaciones a través de toda su industria cultural (aparato mediático incluido). De esa manera logra alienar a la clase explotada para que se mantenga sumisa pese a la explotación que padece, logrando incluso que los oprimidos amen a sus opresores. 

En tiempo “normal”, la Dictadura del Capital domina los contenidos “informativos”, dejando espacios absolutamente marginales al pensamiento crítico y a la información. Cuando la clase explotadora incrementa la explotación y cuando emprende una maniobra de profunda injusticia social (como una nueva cruzada imperialista de la OTAN) y estima necesario para sus abyectos intereses cortar totalmente de cuajo incluso esos pequeños resquicios de pensamiento crítico, ya vemos que lo hace resueltamente. 

La subida del fascismo va de la mano de la crisis del capitalismo, pues el fascismo es la herramienta de choque de la burguesía para machacar a la clase trabajadora en momentos de incremento de los niveles de explotación y precarización de sus condiciones de vida. 

Aplica muy bien lo que decía Brecht:  “No hay nada más parecido a un fascista que un burgués asustado”. Al burgués le asusta que la clase explotada despierte y se organice contra los que la explotan. Al burgués le asusta que el imperialismo estadounidense y europeo sea desafiado, que la “supremacía de Occidente” sea cuestionada (supremacía surgida de la Historia colonial y sus genocidios), al burgués le asusta que los regímenes neonazis y fascistas que impone y arma durante años para servir sus intereses económicos y geoestratégicos se tambaleen frente a poblaciones que deciden no ser parte de Estados neonazis (como Lugansk y Donetsk, bombardeadas durante 8 años y resistentes frente a un régimen genocida armado con sumas millonarias por los presupuestos públicos saqueados a la clase trabajadora de la propia Ucrania, de la Unión Europea y de Estados Unidos).

La OTAN claramente está preparando las condiciones para una guerra de proporciones mayúsculas, en la que todos los pueblos vamos a salir perdiendo, mientras las burguesías otanistas pretenden ganar nuevos territorios para saquear hasta la médula, pretenden apropiarse de las inmensas riquezas de Rusia, además de capitalizar exponencialmente a través de su industria militar financiada con dineros públicos (eso ya lo están haciendo: en estos momentos hay una decena de multimillonarios que multiplican sus fortunas).

No olvidar que los presupuestos que se van a destinar a comprar armas, tanques, misiles, aviones (etc.) son de los impuestos pagados por la clase trabajadora, de esos mismos impuestos que hoy la gestión burguesa y criminal de los Estados capitalistas le está negando a la sanidad pública, a la educación, a los servicios sociales, a las pensiones. Los servicios públicos son cada día más precarizados y privatizados (otra fuente de lucro para la clase explotadora), mientras la clase parásita que saquea el planeta y explota a la clase trabajadora destina sumas colosales para armar a neonazis, para bombardear, masacrar y torturar.


SEGUIR LEYENDO...

1.21.2022

Estados Unidos, la UE y sus cruzadas imperialistas: cinismo para perfumar rapiña y muerte


Estados Unidos, la UE y sus cruzadas imperialistas: cinismo para perfumar rapiña y muerte


Por Cecilia Zamudio I 21-01-2022

Resulta que el imperialismo estadounidense puede tener bases militares instaladas por todo el planeta, tener un ejército descomunal, tener ojivas nucleares, puede rodear con bases militares un país que pretende arrodillar, puede instalar (con la complicidad de sus socios europeos) a un régimen nazifascista en Ucrania y barnizarlo de “primaveral"; puede haber sido el país que más guerras ha desatado y más países ha invadido, puede haber bombardeado Irak, Libia, Siria, Afganistán, Yugoslavia (etc.), causando millones de muertes y la destrucción de países enteros; puede tener bases de entrenamiento de torturadores paramilitares como en Colombia, desde las que salen mercenarios a desmembrar campesinos que se oponen al saqueo capitalista de los recursos; puede financiar mercenarios fanáticos religiosos en medio planeta con la finalidad de combatir a los revolucionarios y de sembrar el caos controlado para así saquear mejor lo que sus multinacionales codician, puede emprender guerras de la mano de sus socios torturadores como la guerra contra Yemen, Palestina, etc... ¡PERO, aaah!...

¡Pero, pero, PERO!...

Ningún país puede querer defenderse de semejante angelito, si no, será tildado por los medios de alienación masiva propiedad de la clase parásita, como “país guerrerista”, “país terrorista”, “país poco amante de la paz, que hay que bombardear humanitariamente”, etc. 

Sobra decir que los propietarios de las grandes corporaciones mediáticas también poseen capital en las multinacionales interesadas en saquear las riquezas de los países a invadir, capital en el complejo militar-industrial, etc. Es decir: para el Capital las guerras imperialistas son un gran negocio.

El capitalismo, en una de las crisis consustanciales a su misma lógica, una crisis de dimensiones telúricas, busca reencaucharse a través de nuevas guerras imperialistas. Y parece ser que Rusia es el país elegido por el imperialismo estadounidense y europeo para esta nueva empresa de destrucción y muerte a gran escala. Desde que el imperialismo estadounidense y la Unión Europea instigaron, financiaron y finalmente instalaron al fascismo al poder en Ucrania, era bastante previsible su próximo movimiento de rapiña y muerte. 

Una vez más, la clase trabajadora, a nivel internacional, debe alzar su voz contra las pretensiones imperiales de emprender otra guerra, contra la subida del fascismo auspiciado por el gran Capital, contra todos aquellos monstruos que desata el Capital para mantener su sistema de explotación triturando humanidades y planeta.
 
_____________________________
 
Blog de la autora:

www.cecilia-zamudio.blogspot.com
___________________________________________

 

SEGUIR LEYENDO...

6.14.2021

El cantante y líder social Junior Jein fue asesinado en Cali por la herramienta paramilitar del Estado colombiano

El cantante y líder social Junior Jein fue asesinado en Cali por la herramienta paramilitar del Estado colombiano

 
 
El cantante y líder social Junior Jein fue asesinado en Cali por la herramienta paramilitar del Estado colombiano (en la noche del 13 de junio de 2021).
 

En Colombia, la policía dispara contra los manifestantes y líderes sociales. Además el Estado colombiano también utiliza a su herramienta paramilitar para reprimir, asesinar y amedrentar a la población. En el accionar paramilitar y parapolicial del Estado colombiano, ejércitos privados de la clase explotadora colombiana y de las transnacionales, patrullan, disparan y asesinan a la población en total coordinación, amparo, logística y protección de las fuerzas represivas oficiales. La burguesía de Cali, articulando sus ejércitos privados con la propia policía, ha asesinado a decenas de personas durante estas últimas semanas.

El cantante Junior Jein, “El Cabaio", apoyaba la protesta social, con presentaciones artísticas y discursos durante el Gran Paro Nacional, que lleva más de seis semanas en Colombia.

Una de las canciones en las que participó, acerca de los asesinatos contra varios niños cometidos en los cañadulzales de Cali (para amedrentar a la comunidad porque los terrenos que habita son codiciados por grandes empresarios), precisamente reflexiona acerca de cómo las masacres a manos de las fuerzas represivas del Estado y la herramienta paramilitar, suelen quedar en la impunidad. El megaproyecto Plan Jarillón de Cali, es un proyecto que ha venido desalojando a las familias pobladoras de ese sector para construir un gran ecoparque turístico que atraviese todo el oriente de la ciudad. Las familias agredidas por los paramilitares al servicio de los intereses del gran empresariado, son familias revictimizadas, ya que se asentaron en ese sector tras haber sido desplazadas de sus tierras ancestrales por procesos de despojo perpetrados por el capitalismo transnacional y local [1].

Junior Jein cantaba que: «¡Ahora soy yo, el que va a escandalizarse, con la fuerza de los gritos de Rubi Cortés en los cañadulzales, le exijo a la justicia que este caso se aclare, y que no quede impune como casi siempre hacen!  ¡Nada! ¡La vida de los negros no importa nada; lo primero que dicen es ‘andaban en cosas raras'!»[2].

Este nuevo crimen contra un artista lleno de consciencia social nos parte, todavía más, el corazón: este artista también fue asesinado por el Estado colombiano a través de su herramienta paramilitar, con lo que su familia probablemente nunca obtenga justicia, ya que los que ordenaron el crimen se van a parapetar detrás del accionar sicarial de la policía y militares. Si alguien llega a ser designado como responsable del crimen, serán los sicarios ejecutores, pero jamás el Estado planificador de un Exterminio contra la población y su protesta social, jamás los policías que organizaron la logística, y jamás por supuesto, los millonarios que acumulan fortunas moliendo pueblos. El Estado asesina y se lava las manos. Los asesinatos ejecutados por la herramienta paramilitar o parapolicial también son crímenes de ESTADO. Basta ya de tapar el genocidio con una cortina de humo que ya no se sostiene, ya que son miles los registros fílmicos y fotográficos del accionar policial y parapolicial conjunto.

Además de asesinar a manifestantes, a líderes sociales, a ambientalistas, a sindicalistas, a estudiantes, a artistas del pueblo, la policía también secuestra y desaparece: hay centenares de personas detenidas-desaparecidas por la policía colombiana en unas semanas.

El Estado colombiano está asesinando a la población colombiana.
Pero como cantaba Junior Jein, y como claman ciudades y campos de Colombia: “¡El pueblo no se rinde, carajo!”
S.O.S.  S.O.S.   S.O.S


FUENTES 
 
[1] MASACRE EN EL CAÑADUZAL ¿Por qué los matan y para qué? www.renacientes.net/blog/2020/08/19/masacre-en-el-canaduzal-por-que-los-matan-y-para-que/

[2] VIDEO ¿Quién Los Mató? - Hendrix B, Nidia Góngora, Alexis Play & Junior Jein
 

 
_____________________________
 
Blog de la autora:

___________________________________________
SEGUIR LEYENDO...

5.23.2021

La desaparición forzada es una práctica del Terrorismo de Estado: centenares de personas han sido desaparecidas por la policía colombiana en tres semanas

 

La desaparición forzada es una práctica del Terrorismo de Estado: centenares de personas han sido desaparecidas por la policía colombiana en tres semanas.

Por Cecilia Zamudio


El artista colombiano Cizañero, hizo este dibujo a raíz de la aparición, en una bolsa, de la cabeza cortada de un joven que había sido desaparecido por la policía colombiana en días pasados. Varios cuerpos de manifestantes que han sido detenidos-desaparecidos por la policía colombiana, han empezado a aparecer flotando en los ríos de Colombia y en fosas clandestinas. Colombia padece una brutal represión estatal. El pueblo colombiano lleva 26 días de Paro productivo a nivel nacional, en protesta contra la explotación y el saqueo capitalista. Un paro productivo que la clase burguesa y el capitalismo transnacional pretenden extinguir mediante la represión ejercida por el Estado colombiano. La policía está perpetrando miles de capturas para intentar sofocar la protesta social. Las fuerzas represivas capturan a los manifestantes e incluso van a las casas a secuestrar a los jóvenes: o para judicializarlos bajo los reiterados montajes judiciales que emplea el Estado colombiano para reprimir la protesta, o para desaparecerlos.

 

Los organismos defensores de derechos humanos expresan que es muy importante que las personas detenidas intenten gritar sus nombres y apellidos y que la vecindad procure filmar el hecho, para intentar evitar que los secuestrados por la policía sean víctimas del crimen de Estado de la desaparición forzada. Las personas desaparecidas por la policía en tres semanas de Paro Productivo Nacional se reportan por centenares (Defensoría reportaba 548 personas desaparecidas a nivel nacional a 7 de mayo, La Unidad de Búsqueda reportaba 379 personas desaparecidas para el período comprendido entre el 28 de abril y el 7 de mayo. Tan solo en Cali, organismos defensores de derechos humanos reportan 206 personas desaparecidas entre el 28 de abril y el 20 de mayo). De algunas de esas personas secuestradas y desaparecidas por la policía, han aparecido los cuerpos sin vida. Los cuerpos de dos jóvenes secuestrados por la policía el 28 de abril aparecieron a inicios de mayo flotando en el río Cauca, en mayo también apareció el cuerpo sin vida de un líder campesino y el cuerpo con signos de tortura de la maestra y sindicalista Beatriz Moreno Mosquera. También han aparecido otros cuerpos de manifestantes torturados, flotando en los ríos, algunos en fosas y otros desmembrados en bolsas, como se puede apreciar en los vídeos y fotografías que, horrorizada, graba la población.

La desaparición forzada es una práctica del Terrorismo de Estado que las fuerzas represivas del Estado colombiano han empleado intensivamente contra la población desde hace décadas, y que están empleando con particular saña durante este Paro productivo: esta práctica inyecta terror y devasta a familias y comunidades.

SEGUIR LEYENDO...

5.22.2021

La disparition forcée est une pratique du terrorisme d’État : la police colombienne a fait disparaitre des centaines de personnes en un mois

La disparition forcée est une pratique du terrorisme d’État : la police colombienne a fait disparaitre des centaines de personnes en un mois

Par Cecilia Zamudio

 

L’artiste colombien Cizañero a réalisé ce dessin suite à l’apparition, dans un sac, de la tête coupée d’un jeune homme que la police colombienne avait fait disparaitre il y a quelques jours. Plusieurs corps de manifestants qui ont été arrêtés -et que la police colombienne a fait disparaitre- ont commencé à apparaître, flottant sur les rivières de Colombie et dans des fosses clandestines. La Colombie subit une brutale répression d’État. Le peuple colombien est en grève générale depuis plus d’un mois au niveau national, pour protester contre l’exploitation et le pillage capitalistes. Une grève que la classe bourgeoise et le capitalisme transnational prétendent stopper par la répression exercée par l’État colombien. La police procède à des milliers d’arrestations pour tenter d’étouffer la contestation sociale. Les forces répressives capturent les manifestants et vont même dans les maisons pour kidnapper les jeunes : ou pour les poursuivre en justice sous les montages judiciaires réitérés que l’État colombien utilise pour réprimer la contestation, ou pour les faire disparaître.

Les organismes de défense des droits de l’homme déclarent qu’il est très important que les personnes arrêtées tentent de crier leurs noms et prénoms et que le voisinage s’efforce de filmer les faits, pour tenter d’éviter que les personnes kidnappées par la police ne soient victimes du crime d’État de disparition forcée. Les personnes que la police a fait disparaitre depuis plus d’un mois de grève générale sont signalées par centaines (Le bureau du Défenseur a signalé 548 personnes disparues au niveau national au 7 mai, l’Unité de recherche a signalé 379 personnes disparues pour la période allant du 28 avril au 7 mai. Rien qu’à Cali, Les organismes de défense des droits de l’homme signalent 206 personnes disparues entre le 28 avril et le 20 mai). Parmi les certaines de personnes kidnappées par la police, la plupart restent « disparues » et quelques corps sans vie ont été retrouvés. Les corps de deux jeunes garçons enlevés par la police le 28 avril sont apparus au début du mois de mai flottant sur la rivière Cauca ; en mai est également apparu le corps sans vie d’un leader paysan et le corps de l’institutrice et syndicaliste Beatriz Moreno Mosquera, avec des signes de torture. D’autres corps de manifestants torturés sont également apparus, flottant sur les rivières, certains dans des fosses et d’autres démembrés dans des sacs, comme le montrent les vidéos et les photographies que la population, enregistre, horrifiée.

La disparition forcée est une pratique du terrorisme d’État que les forces répressives de l’État colombien emploient intensivement contre la population depuis des décennies, et qu’elles emploient avec un acharnement particulier pendant cette grève générale : Cette pratique sème la terreur et dévaste les familles et les communautés.

Le peuple colombien exige que l’État colombien rende les centaines de personnes disparues : ceux qu’il détient encore vivants dans les commissariats, bataillons militaires, entrepôts ou maisons clandestines de la police, qu’il les rende, et que cesse la barbarie policière de la disparition forcée. Les personnes que la police a enterrées dans des fosses communes et jetées dans les rivières continueront d’être recherchées et réclamées inlassablement par leurs familles, leurs communautés, et par tout un pays qui ne va pas permettre "la disparition des disparus". Ils nous les ont arrachés parce que c’étaient des personnes dignes qui se sont battues pour toutes et pour tous, nous ne permettrons pas que leurs noms soient oubliés, et encore moins que leur lutte s’éteigne. Le terrorisme d’État ne réussira pas à faire taire la lutte sociale d’un peuple lassé de l’exploitation, de la précarité et du pillage capitaliste. La Colombie pleure, la Colombie souffre, mais ne se rend pas.

Les forces répressives de l’État colombien, déchaînées pour étouffer la contestation sociale par le sang et l’extermination, interviennent même sans porter d’insigne, tirant sur la population avec des 9 millimètres et des fusils de guerre, lançant des lacrymogènes périmés (ce qui les transforme en poison mortel) même directement contre les petites maisons des quartiers ouvriers, blessant et assassinant. La police continue chaque jour et chaque nuit à kidnapper des garçons pour les faire disparaître. Elle est allée jusqu’à transformer un centre commercial, à Calipso, en centre policier de tortures (l’entrepôt Éxito, propriété du groupe capitaliste français Casino et de la bourgeoisie colombienne). Le terrorisme d’État en Colombie assassine la population pour avoir protesté contre la violence structurelle qui jette des millions de personnes dans l’appauvrissement le plus cruel, pour qu’une poignée de multinationales et d’exploiteurs locaux accroissent leurs fortunes. L’or que la bourgeoisie internationale et colombienne mange dans ses assiettes "exquises" porte incrustés la douleur et le sang de tout un peuple.

Malgré la répression brutale déclenchée par l’État colombien à travers ses instruments policiers, militaires, para-policiers et paramilitaires, à plus d’un mois de grève générale au niveau national en Colombie, les mobilisations se poursuivent massivement. La classe ouvrière, qui en a assez de l’exploitation, refuse le paquet de privatisations du gouvernement de Duque, qui prétend accroitre la privatisation des retraites, de l’éducation, de la santé, refuse également une "réforme du travail" qui va entraîner une nouvelle réduction des droits du travail, refuse une "réforme fiscale" qui vise à augmenter les impôts sur la classe ouvrière, tout en accordant des exonérations d’impôts aux multinationales et à la bourgeoisie. Le peuple exige que cesse la précarisation de ses conditions de vie, que cesse la persécution politique de la part de l’État, que cessent les pulvérisations au Glyphosate, le Fracking, les concessions aux multinationales minières qui dévastent montagnes et rivières, etc. Les raisons de la mobilisation sont très profondes et percutantes : c’est ce qui explique la durée de la grève générale et la résistance populaire malgré la répression colossale.

Le régime colombien veut faire taire le peuple en l’assassinant et en le faisant disparaître, en le calomniant et en lançant des mensonges en rafale à travers les grands médias de désinformation massive; il compte sur le silence complice et le travail manipulateur des médias appartenant à la bourgeoisie locale et transnationale. Même les réseaux sociaux rendent difficiles les publications et censurent les vidéos qui témoignent de la répression génocidaire et des raisons profondes de la grève, et en plus l’État colombien bloque la liaison internet régulièrement.

Les organisations internationales ne se sont prononcées que de manière très limitée sur la répression meurtrière de l’État colombien : parce c’est un État ami de l’impérialisme étasunien et européen, qui possibilite le plus grand pillage des ressources de la Colombie, précisément par le biais de l’extermination. Ils prétendent étouffer le cri d’un peuple. Mais ils n’y parviennent pas : le régime génocidaire, au service du plus grand pillage capitaliste de la Colombie, ne peut rien contre le peuple uni. Il ne parvient pas à étouffer la grève, ni par le terrorisme d’État, ni par le matraquage de mensonges.

Le peuple colombien vient d’accomplir un mois de grève générale nationale, avec beaucoup de solidarité entre la classe ouvrière, avec beaucoup d’organisation et de courage. L’organisation et solidarité de la classe ouvrière s’exprime dans les des barrages de routes comme la Panaméricaine, les blocages de grands ports comme le port de Buenaventura, les blocages des voies d’extraction par lesquelles les multinationales acheminent les immenses richesses de la Colombie vers leurs cargos de pillage (comme dans la plus grande mine de charbon à ciel ouvert du monde, El Cerrejón), la grève de camionneurs, les manifestations de masse, les créations et ateliers artistiques, les ateliers productifs populaires, les marchés paysans solidaires, les rencontres, les assemblées, La Minga indigène, afro et paysanne, les marmites communautaires, les « Mamás Capucha » (mamans cagoule), les combats de rue pour défendre le droit de manifester contre les assauts de la police, les brigades médicales, les brigades pédagogiques, la première, deuxième et troisième lignes, etc.  La grève continue parce que la classe ouvrière exige des conditions de vie décentes.

___________________________

Les chiffres de la répression brutale déclenchée par l’État colombien contre le peuple en grève générale :


• Plus de 70 manifestants ont été assassinés par la police, l’ESMAD, les militaires et les paramilitaires en coordination avec la police en un mois. 52 manifestants assassinés par la police entre le 28 avril et le 20 mai, selon l’organisation Defender la Libertad. Et plusieurs personnes assassinées par des agents infiltrés de la police opérant sans uniforme, ou des policiers en uniforme opérant en collaboration avec des paramilitaires.

• Des centaines de personnes ont été victimes de disparition forcée, un crime d’État contre l’humanité. Les personnes que la police a fait disparaitre en un mois de grève générale sont signalées par centaines. Le bureau du Défenseur a signalé 548 personnes disparues au niveau national jusqu’au 7 mai. L’Unité de recherche, après avoir reçu les plaintes et compilations de 26 organisations sociales, a remis ses statistiques pour la période du 28 avril au 7 mai : 379 manifestants seraient portés disparus jusqu’à cette date. Rien qu’à Cali, des organisations de défense des droits humains tels que Les « Rechercher Pour les Trouver » signalent 206 personnes disparues entre le 28 avril et le 20 mai.

• Des milliers de personnes ont été blessées par les actions de la police et d’autres forces répressives. Des dizaines de personnes ont eu leurs yeux mutilées par la police (Temblores a signalé 39 victimes de lésions oculaires au 20 mai). 

  • Des dizaines de défenseurs des droits de l’homme agressés.

• Au moins 21 femmes victimes de violences sexuelles commises par la police. On a seulement connaissance des cas qui ont pu être signalés (rapport de l’organisation de défense des droits de l’homme Temblores, au 20 mai).

• Des milliers de personnes sont détenues, en grande partie par des procédures arbitraires, et soumises à la torture et à des traitements cruels et inhumains.

• 2905 cas de violences policières entre le 28 avril et le 20 mai (Temblores).

• De même, la poursuite de l’Extermination perpétrée par les forces répressives (officiers et para-officiers) contre les organisations sociales, s’est poursuivie pendant la grève : entre le 28 avril et le 18 mai, 9 leaders sociaux ont été assassinés et 2 anciens guérilleros des Farc qui avaient participé à l'"Accord de paix"). De plus, 9 personnes ont été massacrées par les forces répréssives, le 31 mai à Algeciras, Huila, dans une ferme appartenant à la famille d’un ex-guérillero des farc. Un génocide planifié depuis les plus hautes sphères, suit son cours.

______________________________

 

Début juin 2021: chronique d’une grève générale historique et de la répression déclenchée contre elle par un régime qui fait perdurer le plus grand pillage capitaliste de la Colombie, précisément par l’Extermination.

______________________________

 _____________________________

VIDEOS : quelques-unes des terribles images des personnes disparues, torturées et assassinées par la police colombienne. Merci aux pages de médias alternatifs de télécharger les vidéos et les charger à nouveau sur leurs pages, pour essayer de briser la censure qui couvre l’extermination.
 







 _____________________________
 
Texte original écrit en espagnol, traduction pour ce texte par Rose Marie Lou   
 ____________________
Blog:

___________________________________________
 

SEGUIR LEYENDO...

5.15.2021

Crónica de un pueblo en lucha contra el saqueo capitalista, versus un régimen genocida: día 18 de Paro Productivo en Colombia

Buga, Colombia 14/05/2021

 

Por Cecilia Zamudio

 COLOMBIA : El pueblo colombiano en protesta popular y Paro Productivo desde hace 18 días, es constantemente agredido por las fuerzas represivas del Estado colombiano, que disparan con grueso calibre contra los manifestantes, usan armamento de guerra, gasean a la población con veneno letal (incluso directamente disparando contra las casitas de los barrios de clase trabajadora), utilizan el accionar encubierto parapolicial y paramilitar típico del Terrorismo de Estado, desatan al escuadrón ESMAD para agredir, asesinar, desaparecer, violar y torturar.

Más de 60 personas asesinadas por la policía, más de 600 personas secuestradas y desaparecidas por la policía, miles de heridos, miles de detenidos, allanamientos ilegales, decenas de mutilados de sus ojos... Es lo que arroja la brutal represión desatada por el Estado colombiano contra la protesta social de un pueblo cansado de explotación, de precariedad, de saqueo capitalista y represión. El pueblo rechaza el paquete de privatizaciones del gobierno de Duque. Rechaza la mayor privatización de la salud, de la educación, de las pensiones, rechaza igualmente la nueva reforma laboral que le va a quitar más derechos a la clase trabajadora, rechaza una reforma tributaria que pretende darle más exenciones de impuestos a las multinacionales y a la burguesía a la par que le impone más impuestos al pueblo. El pueblo rechaza la profundización de la explotación y rechaza la represión homicida con la que el Estado colombiano pretende imponer este incremento de saqueo capitalista contra la población.

 




 _____________________________
 
Blog de la autora:

___________________________________________

 

 

 

SEGUIR LEYENDO...